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les avantages et inconvenients du statut auto entrepreneur
Life Style VIE DE MAMAN

Le statut auto-entrepreneur : avantages et inconvénients

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« Que vas-tu faire de ta vie Iris ? » Voici une question que j’ai dû entendre des milliers de fois étant plus jeune. Et à chaque fois, je changeais de réponse, avec une nouvelle idée. Mais ce qui restait constant, c’était l’envie d’entreprendre. Je voulais faire quelque chose par moi-même. De plus, je n’ai jamais apprécié qu’on me donne des ordres, je me voyais donc évoluer dans un univers assez libre. J’ai toujours été créative. Toute petite déjà, j’inventais des histoires, et je les apportais même au collège pour les lire durant le cours de français. J’aimais aussi la calligraphie, et ce qui se rapportait aux travaux manuels visuels (perles, collages, découpage, pliage…). Ce n’est donc pas une surprise pour mon entourage de me voir aujourd’hui à mon compte. Oui mais, devenir auto-entrepreneur est-ce vraiment la liberté ?

Je vous parlais dans cet article de mon parcours scolaire. Aujourd’hui, quelques années plus tard et avec du recul, je fais le point sur mes choix de vie professionnelle. Je suis free-lance, par souhait, et je ne regrette pas du tout ce statut. Si c’est un mode de vie qui peut à première vue faire rêver, il faut toutefois être réaliste et sûr de soi avant de se lancer dans cette aventure, et avoir pleine connaissance des aspects que représente ce statut professionnel.

Je possède donc une micro-entreprise, qui me permet de proposer mes services en tant que rédactrice-web, community manager, et créatrice de contenu. Cela me permet également de travailler avec ma casquette de blogueuse / instagrameuse. N’hésitez-pas à me contacter ici si vous souhaitez me proposer une mission ^^

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Les avantages et les inconvénients du statut auto-entrepreneur

Les inconvénients

Commençons par les côtés les moins attractifs. Être à son compte, c’est comme pour tout en fait. Cela a des bons côtés, et des moins bons. Si vous êtes libres d’organiser votre emploi du temps comme vous le souhaitez (vous levez très tôt le matin et être off une partie de l’après-midi, ou inversement), vous êtes totalement dépendants de votre travail et de vos clients. Pas de projets, pas de travail. pas de travail… pas de travail. Et autant le savoir tout de suite, on ne va pas vous fournir les contrats tout farcis dans le bec. Ça ne tombe pas du ciel. Non, c’est à vous de jouer le commercial et de vous vendre. Bref, d’être pro-actif. Alors oui, c’est facile de s’imaginer faire la grasse mâtinée tous les jours, et bosser 2h par-ci, par là, mais, à la fin du mois, ça sera moins rigolo. C’est pour ça que c’est un préjugé qui ne tient pas la route, bien qu’il reste très tenace encore aujourd’hui.

Contrairement à un emploi salarié où vous avez des congés payés et des congés maladie, en free-lance, si vous ne travaillez pas, vous ne gagnez pas d’argent. CQFD. Vous souhaitez faire une vraie coupure pour profiter d’une ou deux semaines de vacances ? Ok, mais vous prenez le risque de perdre vos clients… Depuis que je suis à mon compte, je n’ai JAMAIS pris de congés. Certes, je pars tout de même en vacances au bord de la mer, à la campagne, bref, je change d’air. Mais ce n’est jamais sans travail. Je bosse dans un décor différent, mais je travaille tout de même tous les jours, même si j’essaie de m’organiser en amont pour avoir une charge moindre.

Les avantages

En étant free-lance, je suis libre de mes horaires. Cela dépend des jours, mais je travaille généralement beaucoup tôt le matin jusqu’à midi. Je peux ensuite m’accorder du temps pour moi ,pour prendre l’air, effectuer des tâches ménagères, aller voir des copines, me faire épiler les sourcils… Pour ensuite reprendre le travail un peu plus tard dans la journée. Aujourd’hui, depuis que je suis maman, mon emploi du temps s’articule plutôt autour du rythme de ma petite fille, et cela me convient parfaitement. C’est très important pour moi de pouvoir être présente physiquement pour mon bébé.

Ce qui me tient le plus à cœur dans mon statut d’auto-entrepreneur, c’est la mobilité géographique. Je suis apte à travailler n’importe où. J’ai ainsi la possibilité de rendre visite à ma famille, de passer du temps avec mes parents. Je ne suis pas dépendante de la validation d’un congé par mon patron. Je peux partir quand je le décide, au dernier moment s’il le faut. C’est un point super important pour moi, je déteste les transports en commun. Le fait de devoir prendre le métro tous les matins et tous les soirs, uniquement pour me rendre au bureau, est quelque chose que je trouve vraiment agaçant. Je suis bien plus pro active chez moi. Je trouve que c’est une perte de temps (littéralement), d’énergie, et d’argent, puisque c’est un temps qui pourrait être mis à profit pour travailler, justement. Bien sûr, cette réflexion est valable pour un emploi qui, comme le mien (rédactrice web / cm / content creator), peut s’effectuer n’importe où.

Travailler en open space me dérange profondément. J’ai besoin de calme pour travailler efficacement et c’est impossible lorsqu’on entend les conversations téléphoniques, les papotages, la musique, etc… Je travaille principalement à la maison, au calme ou avec un fond sonore mais parce que je l’aurai décidé. Il m’arrive aussi parfois d’aller dans un lieu public comme un café, une bibliothèque, mais c’est toujours par choix. J’ai également de temps en temps des rendez-vous que je regroupe généralement sur une journée pour être plus efficace.

Je choisis les projets qui m’intéressent. L’avantage, c’est que je peux travailler sur des thématiques qui me tiennent à cœur et dans lesquelles je suis à l’aide. Je peux également varier les domaines et les tâches. En effet, je suis rédactrice web. J’écris. J’aime beaucoup cela. Mais je suis également créatrice de contenu. Je réalise des photos et vidéos pour les supports de communication de mes clients (fiches-produits, blogs). Je suis également community manager, ce qui va de pair ^^ Je me déplace lors d’évènements pour immortaliser en images les temps forts d’une entreprise, le lancement d’un produit, une soirée… Je suis passionnée par mon travail, et me donne à 100% sur chaque mission. D’ailleurs, si vous recherchez une personne pour vos projets, n’hésitez pas à me contacter ici ^^

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Crédits photo © Gaëlle Photographe

Ma casquette de blogueuse / instagrameuse

En tant auto-entrepreneur, j’ai une micro-entreprise avec un numéro de Siret. Je suis donc en mesure de facturer chacune de mes prestations à mes clients. En tant que blogueuse et instagrameuse, je suis régulièrement sollicitée par des marques pour des collaborations et tests produits. La plupart du temps, il s’agit de partenariats gratuits. Je ne touche aucune rémunération, si ce n’est le produit en lui-même (ce qui est tout à fait normal, car je ne vois pas comment je pourrai tester et partager un avis sur quelque chose que je ne connais pas…). Cela me permet de rester objective, et de décider de vous en parler seulement si je l’ai apprécié.

Cependant, il arrive parfois qu’une marque offre une rémunération pécuniaire en plus du don du produit. Dans ces cas-là, je reçois généralement un brief avec les points sur lesquels l’enseigne souhaite insister. Et j’ai l’obligation de vous parler du produit. Je suis néanmoins toujours libre de donner mon véritable avis, à partir du moment où ce dernier est constructif. Sachez que je n’accepte absolument pas toutes les demandes et ne donne suite qu’à celles qui me semblent pertinentes et dans mon univers. Je ne vois pas l’intérêt de vous parler d’un produit que je n’utiliserai pas pour de vrai. Cela me semble logique, mais parfois, l’appât du gain peut ternir le bon sens… C’est comme l’achat de followers, de commentaires ou de likes, mais ça, c’est clairement un autre sujet !

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Un choix réfléchi

Se mettre à son compte, ça ne se décide pas sur un coup de tête. Il faut pouvoir se lancer en toute connaissance de cause, et avoir un minimum de ressources ou de soutien financier derrière soi. Il faut être courageux, et bosseur, et savoir se montrer rigoureux et organisé (les factures, la compta, c’est à vous de tout gérer ^^). Une fois que vous êtes sûrs de vous, il ne vous reste plus qu’à sauter le pas. Aujourd’hui, il est très simple, et surtout très rapide de se créer un statu auto-entrepreneur. Tout se fait maintenant en ligne.

Pour conclure, je dirai que je ne regrette pas du tout mon choix . Je ne dis pas que je ne repenserai pas à un emploi salarié dans quelques années (j’ai travaillé en CDI à plusieurs reprises et ce fut de bonnes expériences à chaque fois), mais pour l’instant, ce n’est pas au programme. Alors oui, je gagne (beaucoup) moins qu’en étant en CDI, je n’ai pas la sécurité de l’emploi, mais je suis heureuse et c’est ainsi que je suis la plus épanouie. Et après tout, le but dans la vie, c’est le bonheur, non ?

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5 changements dans ton quotidien quand tu deviens maman

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Ce n’est pas un scoop : ta vie change lorsque tu deviens maman. Et même si les premiers jours en tant que parents peuvent être difficiles, qu’il faut bien s’adapter, et ce, rapidement, les changements de ta nouvelles vie t’apportent tant de bonheur. Si je devais résumer en un mot ce qui change le plus mon quotidien par rapport à ma vie d’avant mon accouchement, ça serait « le temps ». Ce dernier est, dans les premiers temps, exclusivement réservé à votre petite merveille. Mais il est indispensable, voir vital (oui, oui ^^) de se préserver, et de se réserver du temps.

Du temps pour soi, mais aussi pour son couple, ses amis… Bref, essayer de continuer à vivre normalement et comme avant. Bien entendu, il faut un temps d’adaptation, et puis, qu’on se le dise honnêtement, c’est important aussi, les premiers jours surtout, de profiter à fond des moments à 3… Ils sont si précieux et passent si vite… !

Je me suis donc amusée à lister les 5 changements dans ton quotidien quand tu deviens maman. Cette liste, à travers laquelle je partage mon expérience, n’est bien entendue pas exhaustive, et à prendre au second degré ^^

Je porte : pull Grain de Malice, jean The Kooples, tote bag Celio

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Le temps pour soi

Prendre une longue douche bien chaude, ou pourquoi pas, même, un bon bain à bulles, un masque sur le visage et un soin capillaire sur la crinière… Quoi ? C’est quoi ça ? Ah oui, mon ancienne vie ^^ Désormais, je me lave les cheveux uniquement le weekend lorsque Jules est présent, et mes douches quotidiennes peuvent tenir sur une chanson de 3 minutes (à peine).

Il est important de conserver du temps pour soi. C’est même primordiale, vital. Sinon, on finira par péter un câble ! Alors, chaque weekend, le matin, je m’accorde une petite heure dans la salle de bain, pour me faire un soin visage et cheveux, m’épiler, me coiffer, bref, prendre soin de moi. Alors c’est sûr qu’une heure par semaine, ce n’est rien comparé à ma vie d’avant, mais aujourd’hui, c’est clairement un luxe indispensable.

Je me suis également offert il y a quelques semaines, un massage à domicile. C’est la magicienne de Lunaissance qui est venue une nouvelle fois me masser et détendre mon corps de jeune maman directement dans mon salon. J’avais déjà réservé un forfait 3 massage pendant ma grossesse, et cela m’avait fait un bien fou ! Je pense d’ailleurs que je referai un massage régulièrement, peut-être tous les 2-3 mois.


Le temps pour son couple

Merci de ne pas oublier que ce cher et tendre petit poupon sous nos yeux est bel et bien le fruit de notre amour. Oui, de NOTRE amour. Avant d’être 3, nous étions 2. Et ça serait bien ne pas l’oublier. Les premiers temps, on est 100% focus sur l’arrivée de ce petit être innocent qui réclame toute notre attention. Mais, il faut, (et j’insiste sur ce verbe) trouver du temps pour son couple.

Qu’il s’agisse de quelques minutes de câlins, d’un apéro devant une série, ou d’une balade, pourquoi pas avec la poussette, mais en prenant le temps de s’arrêter faire un molki (véridique), il est important de ne pas s’oublier. Et ce, même si on est très fatigués…

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Le temps pour ses amis

En voilà qui pourraient clairement signaler votre changement de comportement. Comment ça, vous ne donnez plus de nouvelles et ne répondez plus au taquet à vos SMS ? Et bien oui, avec un nourrisson dans les bras la plupart de la journée, le portable n’est pas toujours accessible… Et puis il faut dire que lorsqu’on s’apprête à répondre à un message, hop, c’est le moment de changer une couche. Et les soirées entre amis ? Alors là, on oublie. Personnellement, lorsque ma baby girl est couchée le soir, je me couche. Oui, 21h c’est l’heure du dodo de la nuit !

N’oublions pas qu’avant d’être parents, nous étions elle et lui, avec nos vies, et nos amis en faisaient partie. Alors, ne les négligeons pas, même s’ils peuvent comprendre que les premiers mois, nous avons d’autres choses en tête auxquelles penser. Chaque soir, au moment de me coucher, je prends le temps de répondre à tous les textos que j’ai reçu dans la journée, et auxquels je n’ai pas eu le temps de répondre. Et si, pour le moment notre baby girl n’a pas encore ses vaccins et que je ne la sors pas dans les transports en communs, je ne manquerai pas de le faire lorsque ça sera le cas, afin de retrouver mes amies pour déjeuner sur leur lieu de travail, prendre le goûter, etc… En attendant, nous recevons ou allons voir nos proches et amis le weekend, lorsque nous ne sommes pas complètement HS ^^

En tout cas, j’ai hâte de pouvoir sortir ma baby girl dans Paris, ça lui fera du bien, et à moi aussi ! Parce que pour le moment, la seule et unique balade que je fais, c’est dans mon quartier, et on en a vite fait le tour ^^

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Crédits photo © Gaëlle Photographe

Le temps pour manger

Alors là, clairement, on oublie. Le meilleur régime au monde ? Faites des enfants. Et attendez les résultats après la naissance. Hahahaha… Pour ma part, je n’ai pas encore fait 3 repas complet en une journée depuis mon retour de la maternité. Pas le temps. parfois, je commence, mais soit je m’interromps en plein milieu, soit je risque de m’étouffer en terminant en 4è vitesse. L’astuce ? Préparer ses plats à l’avance. Bon, aujourd’hui, comme je vous le disais dans cet article, je prends plus le temps de me poser, quitte à faire patienter ma fille quelques minutes.

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Le temps pour dormir

Alors, s’il vous plait, arrêtez de me dire « il faut dormir quand ta fille dort ». Facile à dire. Pas à faire. Sur le papier, ça serait génial. Mais, d’une part, je ne suis pas un robot et n’arrive pas à dormir sur commande. Et d’autre part, il y a toujours quelque chose à faire lorsqu’elle s’endort. De plus, il faut considérer le fait qu’elle a du RGO et que donc, nous sommes obligés de la tenir droite contre nous pendant environ une heure après la fin de son biberon. Donc déjà, on « perd » une heure pendant laquelle elle dort. Ensuite, j’ai un métier, donc je dois avancer pendant qu’elle est calme. Donc au final, cela fait deux mois que j’ai accouché, et je n’ai encore JAMAIS fait de sieste. Par contre, je suis comme un élastique. Je tire, je tire, je tire et un moment, je ne tiens plus. Et j’appelle Jules à la rescousse et je dors 8 h d’affilé. Pour mieux recommencer…

Et vous les filles, vous arrivez à trouver du temps pour vous ?

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Ma nouvelle vie de maman

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Déjà un mois et demi que notre Bubulle nous a rejoints, et que je suis, de ce fait, maman. J’ai l’impression que cela fait des siècles que j’apprenais que j’allais devenir maman. Tout arrive si vite : l’accouchement, le séjour à la maternité, le retour à la maison avec un nourrisson… Finalement, on est vite pris dans le rythme très soutenu des premières semaines, et on ne réalise pas vraiment. Aujourd’hui, je prends le temps de me poser, et de faire le point sur ma nouvelle vie de maman depuis le jour de mon accouchement.

Une amie m’a récemment posé une question : « quelle est la chose à laquelle tu ne t’attendais pas, et qui t’a le plus surprise dans ta nouvelle vie de maman ? » J’ai pris quelques minutes pour réfléchir, et finalement, je lui ai répondu : « le vrai quotidien, en opposition aux idées reçues ».

Pour développer, j’entends par là qu’on a vite fait de penser (et ne me dîtes pas que ça ne vous a pas au moins rien qu’une fois traversé l’esprit…) que s’occuper d’un nouveau né n’est pas si compliqué. De quoi elles se plaignent les mères au foyer ? Ça va, y’a plus fatigant comme rythme, non ? Tu changes 2-3 couches, tu donnes à manger, tu fais des câlins, et ensuite ton bébé il dort toute la journée pas vrai ? Tu as tout le temps que tu souhaites pour te mater une série, et dormir à ta guise en journée. Faut pas abuser, hein ! Je vous avoue, sans filtre, qu’avant mon accouchement, je pensais sincèrement que j’allais avoir encore un peu de temps pour moi, que oui, je pourrai m’organiser pour faire ma vie pendant les siestes de ma Bubulle d’amour ♥

En fait, non.

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S’adapter à un nouveau rythme

Les 2-3 premières semaines de vie de votre enfant (qui sont clairement les plus épuisantes…), vous ne vivez que pour lui. Au-delà de l’aspect nouveauté et qu’il faille s’adapter du jour au lendemain à un nouveau rythme de vie, on est complètement pris dans le tourbillon des besoins de notre bébé. Ce petit être entièrement dépendant de nous. Une énorme responsabilité qui nous incombe en quelques heures. La vie et le bien-être d’un autre individu dépendent de nous tout de même…

C’est nouveau, alors à chaque pleur, on se demande  » qué pasa ? ». Au départ, et durant les 3 premières semaines, j’étais sous pression en permanence ou presque. En fait, j’étais sans arrêt dans l’attente. L’attente d’un prochain besoin, d’un nouveau biberon, d’une nouvelle couche à changer, d’une douleur, d’un chagrin… Je ne savais donc pas profiter justement de ces temps calmes. De plus, je faisais tout quasiment de manière mécanique. Changer la couche presque comme un robot, surtout lorsque j’étais très fatiguée (on accumule beaucoup de fatigue depuis la maternité…) arrivait régulièrement. Et puis, il faut dire qu’il y a tous les à côtés : les nombreuses lessives (au moins 2 par jour ^^), le ménage, la préparation des prochains biberons… Ce qui avant était normal devient impossible. Allez faire une course se transforme en véritable opération , me laver les cheveux est un luxe et savourer mon petit déjeuner un rêve. Bref, ce n’était pas du tout facile et je me suis clairement demandé comment j’allais tenir le rythme ?

Relativiser et apprendre à lâcher prise

Aujourd’hui, à un mois et demi, j’ai appris à reconnaître chacun des pleurs de ma baby girl, et à beaucoup moins les appréhender. Je sais par exemple lorsqu’elle a un besoin « urgent » ou si je peux prendre 5 minutes pour terminer de me rincer sous la douche, ou avaler tranquillement ma biscotte sans m’étouffer. Je sais également être plus détendue face à ses besoins, ou ses pleurs. Ce qui facilite grandement mes journées.

Parfois, elle commence à « chouiner », je la regarde, et cela ne sert à rien que j’aille la prendre immédiatement dans mes bras, elle se calme d’elle-même ou alors il s’agit simplement de pleurs « reflex » qui ne durent que quelques secondes. Par contre, si cela augmente en intensité (attention les oreilles ^^), là évidemment, je stoppe mon activité.

Il y a quelques semaines, il m’était clairement impossible par exemple de rédiger un article sur le blog. Aujourd’hui, j’arrive petit à petit à m’organiser, et cela va, je pense, aller en s’arrangeant.

Sortir en poussette par exemple, est devenu facile et plaisant, et j’essaie de le faire tous les jours pour elle, mais aussi pour moi. Au départ, je stressais pour tout le côté mise en place, ne rien oublier, « et si elle réclame à manger pendant la balade ? Et si elle a besoin d’être changée ? ». Et bien, elle réclamera, et on rentrera, c’est la vie. Mais par précaution, je prends toujours le sac à langer avec un biberon et une dose de lait prête dans le doseur. On ne sait jamais, des fois qu’on resterait coincées dans l’ascenseur… !

Finalement, en comparaison avec d’autres nourrissions de mon entourage, elle ne pleure pas beaucoup. En fait, elle ne pleure (ou ronchonne) seulement pour la couche ou pour manger. On s’estime donc heureux (pour le moment, car tout peut changer ^^). Il lui arrive parfois d’être un peu plus à fleur de peau le soir, mais avec des câlins, et le bain, elle se détend plutôt facilement. Et concernant son RGO, on a clairement vue une amélioration depuis qu’on lui donne le Gaviscon et l’Inexium. Nous poursuivons également les massages tous les jours.

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Profiter

Le temps passe si vite. Comme ma grossesse, qui a filé à une allure pas possible. La fin de ma grossesse me semble aujourd’hui si lointaine. Surtout que j’ai « manqué » 3 semaines. Aussi, j’essaie de profiter de chaque instant avec ma fille. Des câlins, des sourires (oui, déjà !), des temps calmes, et des photos, tellement de photos. Je peux passer de longs moments à la contempler en train de dormir. Elle est si paisible. Elle change si vite, chaque matin j’ai l’impression qu’elle a grandit davantage.

Si en semaine nous avons un rythme régulier, le weekend, c’est un peu plus cool, surtout le matin où nous avons notre petit moment tous les trois. Notre Bubulle vient dans le lit de son papa et sa maman, pour sa sieste du matin. Un moment privilégié que j’apprécie énormément.

En 6 semaines, nous avons appris à faire connaissance, à trouver notre rythme. Nous sommes clairement plus détendus. Et cela se ressent nettement au quotidien. Nous profitons de chaque instant passés. Et c’est l’essentiel.

N’hésitez-pas à me suivre sur mon compte Instagram où je partage mon quotidien de jeune maman (entre autres choses) !


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