GROSSESSE Maternité

Retour sur mon 1er trimestre de grossesse

Hello, je vous retrouve aujourd’hui pour faire le point sur les dernières semaines depuis que je vous ai annoncé que bébé 2 était en route ♡. Les petits bobos du premier trimestre (nausées, fatigue) se sont dissipés, et tout se passe très bien. Je peux le clamer haut et fort, malgré ces petits inconvénients, j’ADORE être enceinte. Et je suis très reconnaissante d’avoir la chance de pouvoir revivre cette expérience tout juste un an après mon premier accouchement. Je reviens donc aujourd’hui avec vous sur mon 1er trimestre de grossesse.

Le 4 avril dernier, je découvrais avec un immense bonheur que j’étais enceinte de notre second enfant. Cela faisait donc presque un mois que ce bébé était installé dans mon ventre. Je vous avoue que j’ai été en partie rassurée parce que ça faisait quelques jours que j’avais l’impression d’avoir un peu gonflé du bidou ! OUF ! Hahaha.

Les petits bobos du 1er trimestre

La fatigue

Ralala, la fameuse fatigue, celle qui ne vous lâche pas et qui survient sans prévenir, comme ça, d’un claquement de doigts. Tout comme pour ma première grossesse, cela a été très aléatoires, avec des journées où je pétais la forme, et d’autres où j’étais (et ça m’arrive encore parfois), É-PUI-SÉE. C’est normal ma pauvre Lucette, tu crée la vie !

Les nausées

Idem que pour ma précédente grossesse, celles-ci ne m’ont pas fait de cadeau, en version accentuée. Cette fois-ci, j’en avais à tout moment de la journée, et les premiers mois, je passais très régulièrement par la case vomito, beaucoup plus que, dans mes souvenirs, pour ma fille aînée. Cela n’a pas été simple de m’alimenter, mais j’avais déjà l’expérience de ce niveau là, donc j’ai réutilisé mes astuces, à savoir toujours garder des biscuits secs sur ma table de nuit afin d’en manger dès le réveil pour ne pas avoir des nausées le matin. Pendant 2 mois, je n’ai quasiment mangé que du taboulé / fetta / avocat. J’ai donc là aussi perdu pas mal de poids en ce début de grossesse.

La poitrine XXL

Bon, j’exagère. Quoique… C’est assez récemment qu’elle a commencé à devenir sensible et à augmenter de volume. Mais elle n’est pas douloureuse dès lors que je porte un bon soutien-gorge. Et pour moi, qui fait partie de la team no bra, c’est pas forcément un reflex ! Mais pas le choix !

Les montagnes russes émotionnelles

Celui là, il est nouveau pour moi. Je n’avais pas du tout ce symptôme pour ma précédente grossesse. Heureusement ça n’arrive pas tous les jours (ouf !) mais lorsque je suis très fatiguée, je vais avoir des émotions version 1000. Joie, peine, angoisse, tout y passe. Et parfois avec 2 minutes d’intervalle. L’autre jour, Jules a accroché une étagère. Chose que j’attendais depuis longtemps et qui m’a fait un immense plaisir. Et bien je lui ai sauté dans les bras, les larmes aux yeux. Alors oui c’était sympa de sa part, mais ça reste une étagère, hein… Idem en voyant Blanche être si douce et tendre avec une petite de 6 mois… Ça m’a tellement émue que j’ai pleuré comme une madeleine pendant de longues minutes.

Gérer ma grossesse avec un enfant en bas âge

Du mal à réaliser ma grossesse

Clairement, j’ai eu du mal à réaliser que je suis enceinte. Le fait, aujourd’hui, de sentir le bébé bouger m’aide bien entendu à en prendre conscience. Mais c’est vrai que contrairement à un premier enfant où on a que soit à s’occuper et où on peut être focus à 100% sur sa grossesse, là, ce n’est pas possible. Surtout avec une baby girl d’à peine un an lors de mon début de grossesse. J’ai donc eu du mal à réaliser que je portais la vie, pendant de longues semaines, tout simplement parce que je n’avais pas le temps d’y penser ! J’étais obnubilée par ma fille, par la quotidien, etc… À chaque échographie, ça me fait tout drôle de me dire « ah oui, je suis vraiment enceinte ! »

Aujourd’hui, mon ventre commence à se voir un peu plus de jour en jour, et je réalise donc. De plus, nous connaissons le sexe, ce qui me permets de me projeter.

Prendre du temps pour soi

Alors oui, comme dit précédemment, rien à voir avec une première grossesse où on rentre le soir, et on a qu’a s’occuper de soi, se vautrer dans le canapé et se masser le bidou devant une bonne série. Là, Bubulle est là, et elle réclame de l’attention, forcément. Mais nous avons de la chance, elle dort très bien (depuis qu’elle fait ses nuits depuis ses un mois et demi, nous n’avons JAMAIS eut de soucis), et à 20h, je peux m’accorder du temps pour moi, en tête-à-tête avec mon bébé. Je m’allonge, je mets du piano, et je masse mon ventre avec une huile. Je le faisais pour Bubulle, je le fait pour Poutoume (oui, c’est le surnom de bébé 2 ^^)

Déculpabiliser

Ah, cette satanée culpabilité… Je la balaie d’un revers de la main et ciao ! C’est quand même triste d’entendre (surtout avec des bébés rapprochés) des remarques du style « tu ne vas pas profiter de ta grossesse », ou l’inverse « tu ne va pas profiter de ta fille ». Et pourquoi pas ? Je trouve que beaucoup de personnes transmettent leurs propres craintes en fait… Bref. Ceci n’est pas un débat. Comme je le dis plus haut, si j’ai eu du mal à réaliser ma grossesse, c’est façon de parler. Je sais que je suis enceinte évidement. Il suffit de trouver le juste équilibre ^^

Trouver son équilibre

Je passe énormément de temps avec ma fille de presque 16 mois aujourd’hui. Mais cela ne m’empêche pas de m’écouter. D’écouter mon corps. Et il y a des jours où je donne la main au papa, notamment les weekend. Afin de recharger les batteries et de repartir sur de bonnes bases. Bubulle est gardé 2 jours par semaine, ce qui me laisse 2 journées pour travailler / me reposer, bref, prendre du temps pour moi.

Il vaut mieux passer 20 bonnes minutes à jouer pleinement et ne se consacrer qu’à son enfant, plutôt que 2 minutes par-ci par-là. Aussi, les jours où elle est avec moi, je continue, enceinte ou pas, à lui accorder ces moments.

Au niveau de mon travail, je suis à temps plein (du moins, lorsque je n’ai pas Bubulle avec moi) sur ma boutique de PAP made in France Iris et Blanche.

Expliquer les choses à son enfant

Un enfant, même tout petit, comprend beaucoup de choses. Beaucoup plus que ce qu’on ne peut l’imaginer. Aussi, nous avons dès le départ expliqué à Blanche qu’un bébé était dans le bidou de maman, et qu’il allait rejoindre la famille dans quelques temps. Ça ne sert à rien à l’heure actuelle de lui dire dans combien de mois puisqu’elle n’a pas cette notion. Nous ne lui en parlons pas tous les jours, mais à l’occasion, je lui montre mon ventre en lui disant que le bébé est dedans. Et c’est mignon, elle répète « bébé » en tapotant mon ventre. Je pense qu’elle réalisera un peu plus au fur et à mesure que je prendrais des formes.

Nous allons bientôt changer Bubulle de chambre pour lui offrir la plus grande, et dans un second temps, changer son lit. Je vous en reparlerai en temps voulu ici et sur mon compte Instagram ♡

Ma grossesse durant le confinement

Un bébé confinement ?

Et non, Poutoume n’entrera pas dans les statistiques ^^ Il a été conçu AVANT le confinement ^^ Voilà, ça c’est dit ^^

Un bébé qui tombe à pic !

Ou plutôt, un confinement qui est tombé à pic ! Car du coup, les 2 premiers mois, j’ai pu bénéficier de la présence de Jules, qui a vraiment été d’un grand soutien face aux petits bobos listés plus haut.

Les examens durant le confinement, et après

La présence du papa n’était pas autorisée pour la première échographie qui est tombée en plein confinement. Nous étions déçus bien sûr, mais ce n’est pas la fin du monde. Ma sage-femme a filmé les battements de cœur et a « présenté » bébé exprès pour Jules. Aujourd’hui, post-confinement, la présence du papa (ou de toute autre personne d’ailleurs) n’est toujours pas acceptée pour les examens de suivi, mais l’est de nouveau pour les échographies trimestrielles. Jules pourra donc voir son petit bébé dès le mois prochain pour l’écho T2 !

Au niveau des gestes barrières, que ce soit pendant ou après le confinement, c’est toujours masque / et gel désinfectant dans mon sac. Je ne touche rien (je m’arrange toujours pour ouvrir les portes ou appuyer sur les boutons avec mes clefs) et bien entendu, distance avec les autres. J’arrive toujours pile à l’heure pour le rendez-vous et s’il y a du monde dans la salle d’attente, je demande le temps de retard approximatif et je patiente dehors en attendant.

Me voilà donc sur le chemin du 2nd trimestre, qui, dans mes souvenirs, a été l’une des plus belles période de ma vie : bien dans mon corps, bien dans ma tête ! Je suis prête

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